DonWilson82
Le projet K.I.C.K consistait à administrer un médicament au bétail afin d'accélérer sa croissance, mais la consommation de la viande issue de ces animaux avait des effets secondaires terribles. James est un expert en arts martiaux engagé par la DEA pour retrouver un trafiquant, son ancien maître, qui tente de commercialiser ce médicament aux États-Unis. Mais James est loin de se douter que les apparences sont trompeuses.



Le tout premier film avec Gary Daniels en vedette qui fut édité en France par un petit éditeur vidéo, Partners & partners, qui sortit également Kickfighter, avec Lorenzo Lamas, ainsi que le fort recommandable Fist Figther.
RépondreSupprimerGary Daniels voulait percer dans le cinéma. Hyper doué en arts martiaux, super musclé, il était déterminé depuis son enfance, dans son Angleterre natale, mais il ne savait pas comment s'y prendre.
Il se rendit donc aux Philippines où il contracta avec des producteurs locaux...Mauvaise idée ! Bien qu'il resta sur place, et rencontra son épouse, ces producteurs ne surent quoi faire de lui, au juste, et un porno lui fut même proposé !
Ses premiers films se nomment donc Final reprisal et The secret of king mahis island. L'un deux est dipsonible sur Youtube et on peut aisément s'aperçevoir que le talent martial, ainsi que le charisme, de Gary, étaient présents.
Heureusement, la vague des films de kickboxing arriva, grâce à Bloodsport, et Cinéxcel parit sur lui dans deux opus : Capital punishment et Amercain streetfighter (jamais sorti en France).
Nous allons donc nous concentrer sur ce Capital punishment, avec en soutien une star, autrefois, mondialement connue : David Carradine.
Film étalon de la catégorie Z, Capital punishment peine tellement à rester cohérent que l'on a l'impression d'évoluer, en tant que spectateur, dans une dimension parallèle à la cohérence douteuse.
Qu'importe, le héros doit participer à un tournoi, pour enquêter sur de la drogue spéciale, sur une organisation régie par son ancien maître, qu'il affrontera tandis qu'un flic corrompu, orchestre le tout de loin.
Bref, c'est atroce question scénario mais l'intérêt repose entièrement sur Gary Daniels qui propose une énergie martiale brute inédite, et qui fait encore recette de nos jours. Bref, un joyau dans un patchwork désordonné.
Si Ian Jacklin, qui travaillera pour la même firme une fois Gary parti, demeure intéressant, de même que Tadasi Yamamoto, on ressort quand même avec un sacré mal au crâne pour s'être farci ce film difficilement compréhensible et, donc, terriblement Z !
Il en reste quelques dizaines de secondes de grâce, quand Gary s'entraine pour le combat. Et cela vaut tous les effets spéciaux des blockbusters américains !